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jeudi 13 août 2020

Et si on arrêtait de vouloir positiver en toutes circonstances ?

En lisant l'oeuvre de Mark Manson, "L'art subtil de s'en foutre!", une des grandes "croyances" autour du développement personnel et de la psychologie positive, a été remise en question dans ma tête:


Vouloir être positif en toutes circonstances, ne revient-il pas à être dans le déni des problèmes?

- Y a-t-il une manière plus "réaliste" d'envisager et d'interpréter ce sur quoi nous n'avons pas de contrôle?

- Quel regard devons nous porter sur ce que nous ne contrôlons pas et qui pourrait nous faire souffrir?

- Peut-on éviter la souffrance indéfiniment?

- On nous dit sans cesse de profiter du moment présent, de voir le verre à moitié plein, cela est-il assez motivant ou inspirant émotionnellement pour suffire à contourner les problèmes?

Dans ce livre, les valeurs et le passage à l'action sont mis au premier plan. 



L'auteur définit la réussite comme étant l'art d'aller à l'essentiel, vers ce qui est important, nos valeurs profondes, celles qui définissent notre identité,  nos "drivers" pour surmonter notre souffrance et trouver des solutions efficaces en cas de problèmes.

Le processus est simple: Se battre, passer à l'action, ne pas avoir peur de souffrir, ni de se forger dans la difficulté... D'après l'auteur, "L'amour du combat mène à la victoire".

Avant de passer à l'action, l'important réside dans le fait de choisir sa bataille "Par quoi commencer?"
La réponse à cette question fera émerger des "valeurs" (ce qui est vraiment important pour nous), ce panel de 3,5 valeurs qui font notre identité.


Se fixer des buts personnels, en accord avec nos valeurs, avant le passage à l'action est une façon de définir "les grandes lignes" de notre vie.

Un but personnel efficace est simple et ne dépend que de nous, c'est encore mieux s'il est bénéfique aux autres. Faites vos jeux! Tranchez pour vous buts!

Parole de coach, évitez d'opter pour "le plaisir" et "la réussite matérielle", la satisfaction qu'ils engendrent est éphémère, vous en voudrez toujours plus et la frustration sera rapidement au rendez-vous!

Une fois vos buts fixés, posez-vous la question: A quel point êtes-vous prêt à souffrir pour les atteindre? 

Je sais, ce n'est pas le genre de questions qu'on se pose habituellement en psychologie positive et pourtant, l'intensité de la souffrance qu'on est prêt à supporter représente un benchmark efficace.

En connaissance de cause, la souffrance sera clairement amoindrie si on y est préparé.

Alors qu'en pensez-vous? Et si on arrêtait de vouloir positiver en toutes circonstances et qu'on commençait à faire des choix, à se battre pour ce qui est important et essentiel, même si cela nous demandait de souffrir un bon coup?

Par:Zhaïra Bennani
Formatrice, Mastercoach en communication, Praticien PNL, Neuroactiv® Coach, Communication non violente®


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