La première question à se poser est:
Qu'est ce qui fait que tu prêtes de l'argent quand on t'en demande?
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et toi, as-tu de la facilité à emprunter de l'argent?
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Si oui, que crois-tu par rapport au fait de prêter de l'argent?
"C'est normal d'aider / c'est un devoir d'aider/ Je ne peux pas dire non/Quand on en a, il faut en donner"
Et si tu ne le faisais pas? Qu'est ce que tu te dirais sur toi même? :
"Je n'ai pas porté secours? J'ai été égoïste?"
Ce sont des croyances qui limitent ta liberté.
Sache que lorsque "tu te fais violence" et que tu prêtes de l'argent sans en avoir l'envie réellement, tu manques à tes engagements de cohérence envers toi même. Non?
Et, lorsque tu prêtes ton argent et que la personne ne te rembourse pas, qu'est ce que tu te dis sur toi même?
- "J'ai été bête de lui prêter, je n'ose pas le lui demander, ..." et tu restes dans l'attente...
La solution pour se libérer des croyances limitantes est de les transformer en croyances aidantes.
Or, une personne qui manque à ses engagements... peux-tu la blâmer, puisqu'il t'arrive de faire la même chose entre toi et toi-même?
Ce n'est pas pareil? Non? Voici ce que je te propose:
Lorsque tu VEUX prêter de l'argent, considère le comme un acte d'amour et de générosité, bienveillant et spontané et non pas comme un devoir ou une requête que tu ne peux refuser et que tu es obligé de subir sous prétexte que tu ne peux pas dire non. Protège-toi !
Pour éviter de rester dans l'attente et de laisser ton personnage intérieur t'insulter et te blesser, apprends cette phrase:
QUAND IL Y A ENTENTE, IL N'Y A PAS D'ATTENTES.
Cette phrase veut dire, qu'en empruntant, il est important de s'entendre avec la personne sur les modalités de l'emprunt:
"Je te prêtes 100 dinars, aujourd'hui, pour une durée de X, j'ai besoin de les récupérer à telle date xx/xx/2017. Est ce que tu es d'accord? Est-ce-que tu pourras honorer cet engagement sans que ce soit étouffant pour toi? Ok?"
Voici une entente, si la personne en face accepte, tes attentes débuteront à partir de la "due date".
Et tu pourras commencer ta phrase par : "On s'était mis d'accords que tu me rembourserai à cette date...."
La personne peut négocier un report et tu seras libre, la prochaine fois de faire acte de générosité ... ou pas?! Tu es libre et en cohérence avec toi-même!
Par: Zhaïra Bennani
Formatrice, Mastercoach en communication, Praticien PNL, Neuroactiv® Coaching, Communication non violente®
www.wellcom-coaching.com
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