Bébé, manger était notre premier moyen d'expression.
Plus âgé, on nous a appris à nous consoler en mangeant.
Ce comportement peut être issu de notre culture où on nous proposait une sucrerie (bonbon, gâteau ou chocolat) dès qu'on avait peur, mal ou qu'on sentait de la frustration ou de la tristesse.
Les kilos émotionnels, c'est manger en réaction à une émotion qui monte (peur, tristesse, colère...) et qu'on voudrait étouffer... "avaler".
Les prises de poids, le surpoids qui persiste malgré les régimes à répétition... malgré le sport, malgré l'alimentation qu'on tente d'assainir... ont des raisons émotionnelles récentes ou même plus profondes (blessures d'enfance).
L'émotion peut avoir une influence sur le poids:
- en nous poussant à manger ou en nous poussant à préférer un type d'aliments (on se jette sur du sucré ou du salé)
-en agissant sur nos hormones en nous faisant stocker de la graisse indépendamment de ce qu'on mange et de l'activité sportive.
De nos jours, avec les tendances beauté actuelles et l'évolution du standard vers le XS (hommes et femmes confondus), on constate une intolérance au surpoids, qui enfonce les personnes mal dans leur peau dans la culpabilité, une émotion qui les fera certainement se consoler en mangeant => Cercle Vicieux!
Les personnes en surpoids questionnées disent, pour la plupart, avoir le sentiment de ne pas être "remplies" en fin de journée et rentrent chez elles pour lâcher prise => Manger.
Ces personnes ne semblent pas être comblées par leur quotidien. Elles accumulent des besoins insatisfaits: affectifs, de connexion, de partage, de célébration...
Ont-elles la vie qu'elles veulent vraiment avoir? Et cela, même si leur vie semble satisfaisante... peut être ne leurs correspondent-elles pas...
Gérer ses kilos émotionnels ce n'est pas de trouver le bon équilibre alimentaire, c'est plutôt une question de connaissance de soi, de conscience de soi, d'écoute de soi, d'image de soi et d'acceptation de soi.
L'enjeu est de faire la paix avec soi et pour cela:
- Repérer les déclencheurs de ces compensations alimentaires
(observation: chaque soir en rentrant du boulot, alors que je m'ennuie dans ma fonction et que j'attends une promotion)
- Comprendre et nommer l'émotion que l'ont cherche à étouffer
(sentiment: colère contre mes supérieurs hiérarchiques)
- Faire un travail pour se libérer de cette émotion (libérer sa colère par exemple...) en identifiant ses besoins insatisfaits
(Besoin d'affirmation, de reconnaissance, de valorisation)
-Faire une demande aux concernés
(Demander ma promotion)
C'est à ce niveau qu'un coach peut vous accompagner à développer votre intelligence émotionnelle pour mieux communiquer avec vous même.
NB: Pour les personnes qui mangent à cause d'un débordement émotionnel, il est déconseillé de faire des régimes restrictifs qui ne feraient qu'augmenter leur mal être en créant de la frustration, laisser ses envies s'exprimer et accepter de compenser en attendant de finir le travail sur soi.
Inspiration: Les Kilos Emotionnels, Dr Clerget
Par:Zhaïra Bennani, Mastercoach en communication, Praticien PNL, Neuroactiv® Coaching, Communication non violente®
FB: WellComCoaching